Des objets d'art somptueux ont pris place dans la gare des Brotteaux. Ce monument historique est entouré d’oeuvres d'artistes renommés : Marc Chagall, Buffet ou encore César, autant de noms passés par la salle des ventes.
Gare des Brotteaux : La salle des pas perdus
Sachez-le, le terme de "la salle des pas perdus" s'applique à l’origine à toute salle d'attente vaste, lumineuse, et ouverte à tous. Son utilisation s'est d'abord concentrée sur les bâtiments administratifs, et plus particulièrement aux tribunaux. Il s'agissait de l'espace où les personnes patientaient pendant que le jury délibérait sur le statut coupable ou non coupable de l'accusé.
Au fil du temps, l'expression a également été utilisée pour tous bâtiments publics : palais de justice, trésor public, hôtel de ville, etc. Aujourd'hui, si l'expression est encore largement utilisée pour ces lieux, cette expression peut également s'employer pour une gare ou un aéroport tant que l’endroit possède un espace dégagé où l’on peut faire les cent pas.
C’est pourquoi "la salle des pas perdus" de la Gare des Brotteaux était très appropriée à la somptueuse salle des ventes du commissaire-priseur Jean-Claude Anaf ! Les voyageurs de l’époque n’ont plus eu besoin de faire les cents pas pour attendre leur train et ont laissé place à une tout autre clientèle, celle des acheteurs d’œuvres d’art, l'Hôtel des ventes était l'occasion de drainer une clientèle spécialisée et internationale. La richesse ornementale de "la salle des pas perdus" est classée au titre des Monuments Historiques.
La somptueuse salle des ventes, richement ornementée
Un espace modulable pour les ventes
La salle des pas perdus a été repensée comme un espace modulable en fonction de l'importance des ventes qui y sont programmées. Pour les Temps Forts, elle s'ouvre totalement et déploie 820m2 d'exposition. Pour les ventes moins spectaculaires, un dispositif d'éléments mobiles permet de recomposer l'espace.
Pour Jean-Claude Anaf, toutes les ventes même celles composées d'objets plus communs ou de moindre valeur, méritent la même attention. Au rez-de-chaussée sont situés également : l'accueil, les bureaux d'expertises et les réserves destinées à la réception et au stockages des objets.
Sur deux étages, Jean-Claude Anaf a fait aménager 300m2 de bureaux dotés des équipements informatiques les plus performants. L'ensemble, y compris les réserves, offre un volume de 1200m2.
Prendre place dans un site d'exception, monument historique classé, c'était non seulement anticiper sur la réussite d'une entreprise, mais aussi vouloir faire de Lyon l'une des grandes place mondiales des enchères, au même titre que Londres, New York, Genève, Tokyo ou Paris.
La salle des pas perdus : un dispositif d'éléments mobiles permet de recomposer l'espace